Atelier Grand Cargo
atelier - lectures - théâtre - expositions 18 - 25 août Exposition de peinture
JANEJennifer Mermod
vendredi 18 août à 18h vernissage Les peuples de l’Omo
vendredi 25 août à 19h finissage Vente en chair et en oeuvres une performance de l’Inspecteur Vincent Kohler
Exposition du vendredi 18 au vendredi 25 août ouverte tous les jours de 18h à 21h ou sur demande
Les peuples de l’Omo, regards échangés Extraits d’un texte d’Olivier Perrinjaquet « Il est assez piquant que la région qui, vraisemblablement, est à l’origine de l’humanité, soit une des seules qui n’ait pas encore été dévastée par notre société (…).
Les peintures présentées à l’occasion de cette exposition sont directement inspirées, non seulement par l’élégance des personnes composant la mosaïque d’ethnies vivant dans la vallée de l’Omo, située au sud-est de l’Ethiopie, mais aussi par leur destin tragique. En effet, cette fois, ce ne sont pas les missionnaires, ni des aventuriers à la poursuite de richesses inexploitées, encore moins de colons à la recherche d’une vie meilleure qui creuseront leurs tombes. C’est la saine curiosité d’un photographe allemand vivant en France, Hans Silvester, qui, en ramenant de ses voyages successifs au pays des Hamer, Karo, Surma, Bume et autres Mursi des clichés d’une saisissante beauté, et en les éditant dans un splendide ouvrage, aura, à son corps défendant, ouvert cette boîte de Pandore. Lui-même parle de ses clichés et des poses qu’ont pris ces femmes et ces hommes en les comparant à celles de nos aïeux quand les premiers photographes leur proposèrent de se faire « immortaliser », eux qui devaient les regarder comme ses modèles ont considéré Hans Silvester.
Car il s’agit de cela.
Les regards paraissent assombris par une volonté de préserver une distance, une fierté qui pourrait aller jusqu’à une sorte de mépris du photographe et, par extension, du monde qu’il représente. Le tout teinté d’une résignation imperceptible, comme s’ils savaient le sort de ceux qui y résistent.
L’artiste espère, par le rendu de sa peinture, avoir pu exprimer toute son admiration, mais aussi le malaise qu’ont suscités chez elle ce qu’elle aura succinctement appris de ces peuples condamnés. »
JANE en quelques mots
Jennifer Mermod est née en 1972, à La Chaux-de-Fonds où elle réside actuellement. Après un passage en 1989 à l’Ecole d'Art Appliqué de La Chaux-de-Fonds, c’est, de 1992 à 1994, au Lycée artistique Académie Maximilien de Meuron de Neuchâtel que Jane se procure une solide base picturale. Elle complète sa formation à l’Institut Supérieur de Peinture Van Der Kelen de Bruxelles, d’où elle sortira diplômée en 1996. |